bonjour à toutes et tous
J'ai découvert ce forum un peu par hasard. Je trouve cela intéressant et très symptomatique de la période que nous vivons en ce moment.
"Rêve général" m'interroge toutefois. Je ne suis pas sûr que ce sont les rêves qui font les mouvements mais plutôt l'inverse : des situations exceptionnelles (type mai 1968) qui font basculer plein de gens dans du neuf, dans de l'inouï, dans ce qui semblait inconcevable avant. On peut faire toutes les chartes ou pactes ou "programmes" que l'on veut, je ne suis pas certain que ce soit la bonne méthode. D'autant qu'il y en a des dizaines qui traînent ici ou là, dans les partis, les syndicats, associations, mouvements de toutes sortes...
Je crois que ce sont les situations qui font changer les choses et les gens, y compris les manières de penser, d'imaginer, de se penser dans le monde et de vouloir l'occuper, de voir ce qui était invisible.... Comme disait je ne sais plus qui, Jacques Rancière je crois, ce qui importe c'est de voir ce qui rend possible l'impossible, ce qui rend faisable ce qui était impensable, ce qui le place à la portée de toutes et tous.
La priorité pour moi, c'est tout ce qui peut participer à l'éclosion d'en mouvement social auto-organisé, avec des capacités créatives, un peu à la manière de ce qui s'était passé dans les assemblées populaires en Argentine, ou le mouvement de récupération / autogestion des entreprises dans ce pays comme en Uruguay, Brésil... Là, pas de rêve au départ, mais la réalité crue, cauchemardesque de la perte des emplois et aussi beaucoup de colère. La colère peut beaucoup plus qu'on ne l'imagine couramment. La colère et le possible d'un combat vers ce qui apparaît d'abord et surtout comme une solution à un problème.
L'addition de toutes ces révoltes, et leur confluence, peut créer les conditions d'une "rêve général" car à ce moment là on commence déjà à le vivre, à s’en étonner et s’en réjouir.
J'ai découvert ce forum un peu par hasard. Je trouve cela intéressant et très symptomatique de la période que nous vivons en ce moment.
"Rêve général" m'interroge toutefois. Je ne suis pas sûr que ce sont les rêves qui font les mouvements mais plutôt l'inverse : des situations exceptionnelles (type mai 1968) qui font basculer plein de gens dans du neuf, dans de l'inouï, dans ce qui semblait inconcevable avant. On peut faire toutes les chartes ou pactes ou "programmes" que l'on veut, je ne suis pas certain que ce soit la bonne méthode. D'autant qu'il y en a des dizaines qui traînent ici ou là, dans les partis, les syndicats, associations, mouvements de toutes sortes...
Je crois que ce sont les situations qui font changer les choses et les gens, y compris les manières de penser, d'imaginer, de se penser dans le monde et de vouloir l'occuper, de voir ce qui était invisible.... Comme disait je ne sais plus qui, Jacques Rancière je crois, ce qui importe c'est de voir ce qui rend possible l'impossible, ce qui rend faisable ce qui était impensable, ce qui le place à la portée de toutes et tous.
La priorité pour moi, c'est tout ce qui peut participer à l'éclosion d'en mouvement social auto-organisé, avec des capacités créatives, un peu à la manière de ce qui s'était passé dans les assemblées populaires en Argentine, ou le mouvement de récupération / autogestion des entreprises dans ce pays comme en Uruguay, Brésil... Là, pas de rêve au départ, mais la réalité crue, cauchemardesque de la perte des emplois et aussi beaucoup de colère. La colère peut beaucoup plus qu'on ne l'imagine couramment. La colère et le possible d'un combat vers ce qui apparaît d'abord et surtout comme une solution à un problème.
L'addition de toutes ces révoltes, et leur confluence, peut créer les conditions d'une "rêve général" car à ce moment là on commence déjà à le vivre, à s’en étonner et s’en réjouir.