ben oui ouvrir les yeux on dirait que c'est pas facile, c'est normal çà fait que trente ans que tu as ouvert les yeus
le premier don qu'on a fait dans le pot à deux ans on l'a fait par amour pour nos parents et quand çà va pas ,on se souvient de çà (enfant on avait la maîtrise c'est plus les parents qui commandaient les places étaient inversées) et on se prend pour pas grand chose pas, nos projets sont un peu merdeux mortifères pardon mais pas tant que çà puisqu'il y a projet (symptôme positif la revendication)
Maintenant, je vais dire je pour gêner personne, parce que ce premier don qu'on accepte de perdre il est le résultat de ce qui nous a nourri c'est une digestion une élaboration, une incorporation une introjection qui prend du TEMPS, le temps de l'absence,c'est la mère qui nourrit...alors comment vivre dans la solitude du cabinet je plaisante à peine, comment penser l'absence, celle d'une femme aimée, vivre sans son image ni celle de l'autre,dans la présence de son absence, traverser ce désert et retrouver chaque jour ce qu'on a définitivement perdu, l'immortalité de la petite enfance. t'es pas seul Mathieu, ta pensée t'accompagne, méfie-t- en .Michel DESGRANGES
le premier don qu'on a fait dans le pot à deux ans on l'a fait par amour pour nos parents et quand çà va pas ,on se souvient de çà (enfant on avait la maîtrise c'est plus les parents qui commandaient les places étaient inversées) et on se prend pour pas grand chose pas, nos projets sont un peu merdeux mortifères pardon mais pas tant que çà puisqu'il y a projet (symptôme positif la revendication)
Maintenant, je vais dire je pour gêner personne, parce que ce premier don qu'on accepte de perdre il est le résultat de ce qui nous a nourri c'est une digestion une élaboration, une incorporation une introjection qui prend du TEMPS, le temps de l'absence,c'est la mère qui nourrit...alors comment vivre dans la solitude du cabinet je plaisante à peine, comment penser l'absence, celle d'une femme aimée, vivre sans son image ni celle de l'autre,dans la présence de son absence, traverser ce désert et retrouver chaque jour ce qu'on a définitivement perdu, l'immortalité de la petite enfance. t'es pas seul Mathieu, ta pensée t'accompagne, méfie-t- en .Michel DESGRANGES