Bonjour à tous,
voici un peu ma façon de voir les choses.
ce sont des idées en vrac, mais je sais qu'elles peuvent prendre consistance un jour.... idées sans prétentions, juste pour le partage...
tout d'abord, je pense que nous n'arriverons à rien en s'opposant au système, en luttant, ou en opposant riches / pauvres, système capitaliste / décroissants, etc...
on doit sortir du système de ré-action, de dualité.
Le monde dont beaucoup rêvent n'est un monde en opposition à celui existant, c'est carrément un autre monde, qui n'a aucun lien, aucun point commun avec celui que nous connaissons actuellement. Il faut donc sortir des comparaisons et créer complètement autre chose. c'est un autre système de pensée, comme un changement de dimension. On n'accorde plus d'attention à ce vieux monde, et on se focalise pleinement sur la création qu'on veut faire.
Le principe de base de ce nouveau monde est de mettre l'individu au centre.
La société doit s'articuler autour de l'individu, c'est à dire que l'être humain doit pouvoir se retrouver lui-même, continuer à exister pleinement même au sein du groupe, quelle que soit la taille du groupe.
Le problème n°1 est donc le problème de la représentation, que l'individu soit réellement représenté par les élus.
pour cela, il parait nécessaire de rétablir la notion de "service", c'est-à-dire avoir des élus qui ne sont pas rémunérés pour assurer leur fonction de représentation, mais qui représentent leurs concitoyens par libre choix, en fonction de leurs capacités, des talents qu'ils veulent bien mettre au service du collectif.
on retrouve bien sûr ici la notion, développée parfaitement par d'autres sur ce forum, d'un "salaire" ou "allocation" donnée à tous pour assurer le toit, la nourriture, les vêtements, les transports. A ce niveau, l'être humain à l'heure actuelle est passé en dessous du rang animal, puisque les animaux savent trouver leur nourriture et construire un toit, alors qu'on a retiré à l'humain cette capacité au fil des siècles. Il faut donc rétablir d'une part les moyens d'assurer les besoins vitaux et d'autre part, sur une plus longue échéance, rétablir le savoir-faire (auto-suffisance alimentaire, auto-construction, savoir se soigner, etc...)
La même notion de service est applicable au niveau du "travail".
En échange de ce salaire, on participe, quelques heures par jour, par semaine ou par mois, à la vie de la collectivité pour des tâches d'intérêt commun.
Ensuite, chacun offre ses services à la communauté dans le domaine où il excelle.
on rétablit ainsi la notion de travail-plaisir, et aussi travail-don, ce qui implique une diminution très importante des maladies liées au travail, au stress, au manque de considération.
Un des problèmes essentiels (et qui me tient à coeur personnellement !) est le problème de l'éducation.
L'enfant doit être au centre de la famille et de la société, non pas en tant qu'enfant-roi, mais en tant que futur porteur de la responsabilité de la planète et de l'humanité.
Il est primordial que la créativité de l'enfant ne soit pas cassée dès ses premières années, mais au contraire soutenue et facilitée par les adultes.
L'enfant doit toujours avoir sous la main un adulte référent à qui il peut poser toutes ses questions. S'il n'a pas l'attention de l'adulte, il se tournera vers ses copains pour obtenir l'attention dont il a besoin. c'est ainsi que se forment les bandes...
L'enseignement doit être dispensé par petits groupes (5 / 6 enfants maxi par groupe). De cette façon, l'attention de l'enfant se focalise naturellement, sans distraction extérieure, et le temps d'acquisition est réduit de moitié, voire des 3/4... donc si l'enfant n'a besoin que de deux heures au lieu de 6 pour acquérir les notions nécessaires, cela siginifie que l'enseignant est disponible les 4 autres heures pour deux autres groupes d'enfants. Pendant les heures restantes, l'enfant peut développer sa créativité dans des travaux manuels ou autres.
De même, les acquisitions ne doivent pas être liées à un âge précis. Un enfant peut apprendre à lire à 4 ans ou à 10 ans sans être ni freiné ni montré du doigt.
On doit rétablir la transmission des savoirs, par l'expérience, par l'exemple et donc par l'imitation. Non pas "professer" mais "transmettre", non seulement ce qu'on sait mais ce qu'on est.
Bref, plein d'autres idées... je ne suis pas politique, ni économiste. D'autres gens peuvent très bien chiffrer toutes ces idées. En réalité, tout est réalisable, si on fait veut bien que cela le soit. c'est juste une volonté politique.
bon week end et merveilleux rêve éveillé à tous !
Violette
voici un peu ma façon de voir les choses.
ce sont des idées en vrac, mais je sais qu'elles peuvent prendre consistance un jour.... idées sans prétentions, juste pour le partage...
tout d'abord, je pense que nous n'arriverons à rien en s'opposant au système, en luttant, ou en opposant riches / pauvres, système capitaliste / décroissants, etc...
on doit sortir du système de ré-action, de dualité.
Le monde dont beaucoup rêvent n'est un monde en opposition à celui existant, c'est carrément un autre monde, qui n'a aucun lien, aucun point commun avec celui que nous connaissons actuellement. Il faut donc sortir des comparaisons et créer complètement autre chose. c'est un autre système de pensée, comme un changement de dimension. On n'accorde plus d'attention à ce vieux monde, et on se focalise pleinement sur la création qu'on veut faire.
Le principe de base de ce nouveau monde est de mettre l'individu au centre.
La société doit s'articuler autour de l'individu, c'est à dire que l'être humain doit pouvoir se retrouver lui-même, continuer à exister pleinement même au sein du groupe, quelle que soit la taille du groupe.
Le problème n°1 est donc le problème de la représentation, que l'individu soit réellement représenté par les élus.
pour cela, il parait nécessaire de rétablir la notion de "service", c'est-à-dire avoir des élus qui ne sont pas rémunérés pour assurer leur fonction de représentation, mais qui représentent leurs concitoyens par libre choix, en fonction de leurs capacités, des talents qu'ils veulent bien mettre au service du collectif.
on retrouve bien sûr ici la notion, développée parfaitement par d'autres sur ce forum, d'un "salaire" ou "allocation" donnée à tous pour assurer le toit, la nourriture, les vêtements, les transports. A ce niveau, l'être humain à l'heure actuelle est passé en dessous du rang animal, puisque les animaux savent trouver leur nourriture et construire un toit, alors qu'on a retiré à l'humain cette capacité au fil des siècles. Il faut donc rétablir d'une part les moyens d'assurer les besoins vitaux et d'autre part, sur une plus longue échéance, rétablir le savoir-faire (auto-suffisance alimentaire, auto-construction, savoir se soigner, etc...)
La même notion de service est applicable au niveau du "travail".
En échange de ce salaire, on participe, quelques heures par jour, par semaine ou par mois, à la vie de la collectivité pour des tâches d'intérêt commun.
Ensuite, chacun offre ses services à la communauté dans le domaine où il excelle.
on rétablit ainsi la notion de travail-plaisir, et aussi travail-don, ce qui implique une diminution très importante des maladies liées au travail, au stress, au manque de considération.
Un des problèmes essentiels (et qui me tient à coeur personnellement !) est le problème de l'éducation.
L'enfant doit être au centre de la famille et de la société, non pas en tant qu'enfant-roi, mais en tant que futur porteur de la responsabilité de la planète et de l'humanité.
Il est primordial que la créativité de l'enfant ne soit pas cassée dès ses premières années, mais au contraire soutenue et facilitée par les adultes.
L'enfant doit toujours avoir sous la main un adulte référent à qui il peut poser toutes ses questions. S'il n'a pas l'attention de l'adulte, il se tournera vers ses copains pour obtenir l'attention dont il a besoin. c'est ainsi que se forment les bandes...
L'enseignement doit être dispensé par petits groupes (5 / 6 enfants maxi par groupe). De cette façon, l'attention de l'enfant se focalise naturellement, sans distraction extérieure, et le temps d'acquisition est réduit de moitié, voire des 3/4... donc si l'enfant n'a besoin que de deux heures au lieu de 6 pour acquérir les notions nécessaires, cela siginifie que l'enseignant est disponible les 4 autres heures pour deux autres groupes d'enfants. Pendant les heures restantes, l'enfant peut développer sa créativité dans des travaux manuels ou autres.
De même, les acquisitions ne doivent pas être liées à un âge précis. Un enfant peut apprendre à lire à 4 ans ou à 10 ans sans être ni freiné ni montré du doigt.
On doit rétablir la transmission des savoirs, par l'expérience, par l'exemple et donc par l'imitation. Non pas "professer" mais "transmettre", non seulement ce qu'on sait mais ce qu'on est.
Bref, plein d'autres idées... je ne suis pas politique, ni économiste. D'autres gens peuvent très bien chiffrer toutes ces idées. En réalité, tout est réalisable, si on fait veut bien que cela le soit. c'est juste une volonté politique.
bon week end et merveilleux rêve éveillé à tous !
Violette